L’Activité Physique Adaptée prévient le vieillissement de l’appareil respiratoire en réduisant considérablement l’altération des fibres élastiques pulmonaires et la rigidité du système vasculaire pulmonaire.
Les muscles sollicités par l’APA ont besoin de moins d’oxygène pour fonctionner et produisent moins de dioxyde de carbone, ce qui réduit la quantité d’air nécessaire pour respirer pendant l’exercice.
Parallèlement, l’activité physique adaptée augmente la densité en mitochondries et améliore le matériel enzymatique oxydatif : il s’agit de deux mécanismes très utiles pour permettre à nos cellules de bien fonctionner.
L’APA réduit alors les symptômes de la dyspnée en augmentant la tolérance à l’effort. On s’essouffle donc moins vite. Par conséquent, les capacités fonctionnelles, l’anxiété, la dépression et la qualité de vie s’en trouvent amélioré. Certaines études ont pu également démontrer une diminution du nombre d’hospitalisations.