Basée sur des études expérimentales et cliniques, l’Activité Physique Adaptée (APA) a prouvé ses effets neuroprotecteurs et antiépileptogènes.
Bouabid K et al, en 2010 ont montré qu’un programme en APA de trois mois de type aérobie permet une diminution de la fréquence des crises d’épilepsie de 38% entre la période de pré-entraînement et la période de post-entraînement.
En stimulant la zone motrice du cortex, la pratique d’une APA va rehausser le seuil d’excitabilité des neurones qui sont anormalement bas chez une personne épileptique, ceci grâce à une réduction du stress, mais aussi par l’intermédiaire de neurotransmetteurs comme la sérotonine, la noradrénaline, la dopamine ou l’endorphine qui vont, grâce à l’APA, augmenter ou mieux se synthétiser.
De plus un programme adapté va permettre de réduire les comorbidités de l’épilepsie.