Pour répondre à la demande accrue en énergie et en oxygène des muscles, le cœur accroit son rythme. Grâce à ses effets cardiaques, l’APA facilite la circulation dans les artères coronaires qui irriguent le cœur. L’angiogenèse (croissance de nouveaux vaisseaux sanguins à partir de vaisseaux préexistants) est favorisée, les vaisseaux sanguins se dilatent, les parois des artères s’assouplissent.
Et si une plaque d’athérome est présente, l’exercice en améliore la stabilité et en ralentit le développement. Par conséquent, l’APA induit un effet antithrombogène, réduisant à son tour le risque d’ischémie myocardique. Après un infarctus, reprendre une APA, d’abord sous contrôle médical, diminue d’un tiers le risque de récidive.
Une pratique régulière et adaptée aide au contrôle de l’activité cardiaque par l’augmentation de la contractilité et de son volume systolique qui favorise l’apport en oxygène. Ceci réduit les risques de troubles du rythme ventriculaire et de mort subite.
Pratiquer une APA semble bénéfique sur les paramètres de l’hémostase et possède donc des effets cardio-protecteurs. En effet, une méta-analyse a montré que le risque de coronaropathie diminue respectivement de 15% et 21% chez les hommes pratiquant une activité physique modérée et élevée. Chez les femmes, les réductions observées sont de 22% et 29%.