Le manque d'exercice chez les personnes atteintes de maladie neuromusculaire (NMN) amplifie le déconditionnement induit par la maladie.
Toutefois, l'exercice de type aérobie peut réduire ce déconditionnement et améliorer la mobilité, l'humeur, le sommeil et la qualité de vie dans les maladies du motoneurone comme la Sclérose Latérale Amyotrophique, mais aussi dans les autres maladies neuromusculaires comme la maladie Charcot-Marie-Tooth, la dystrophie musculaire de Duchenne, la dystrophie musculaire myotonique ou les myopathies métaboliques.
L'entraînement de musculation semble être bénéfique chez les personnes atteintes de MNM seulement si des poids légers sont utilisés. Les exercices ciblés sur des muscles spécifiques (par exemple : entrainement des muscles respiratoires) pourraient être plus efficaces que les exercices de type aérobie et de musculation. Les entrainements des muscles respiratoires sont efficaces dans la plupart des MNM, au moins pour limiter les troubles respiratoires induits par les maladies.
L'APA limite la perte de la mobilité articulaire. Un entrainnement en équilibration et en proprioception prévien les chutes. De plus, l'activité physique adaptée pourrait ralentir la progression de la maladie par l'intermédiaire de mécanismes neuro-protecteurs.