L’accompagnement APA consiste à ralentir la progression de la maladie.
En effet, pratiquer une APA protège les mitochondries (productrice d'énergie nécessaire au fonctionnement des cellules) et les neurones. La plasticité cérébrale (capacité du cerveau à remodeler ses connexions) est favorisée. Les synapses (communication entre neurones) se développent et permettent la réorganisation des circuits neuronaux ainsi que la reprogrammation des schémas moteurs pour favoriser la synthétisation de la dopamine dans les cellules dopaminergiques restantes. Cela améliore l’apprentissage, la fluidité et le contrôle des mouvements.
Par conséquent, une pratique régulière permet de conserver la mobilité articulaire, améliore la marche (régularité, longueur et vitesse du pas), la stabilité posturale, la force musculaire, lutte contre la rigidité musculaire et articulaire, limite les risques liés à la dépendance et favorise la tolérance à l’effort. Certaines études montrent également que l’APA améliore l’absorption et l’utilisation de la lévodopa exogène (médicament antiparkinsonien). D’autres études scientifiques démontrent des bénéfices sur l’humeur, les troubles cognitifs, la qualité de vie et la fatigue.